samedi 26 mai 2007

Petit texte

Salut!
Voici un petit texte pour pas laisser mon blog trop longtemps sans nouvelle. Je ne lui ai pas donné de titre, ce n'est ni une histoire, ni un poème, juste quelques mots que j'avais écrit dans un petit moment de déprime et qui me plurent après...
Je voulais savoir ce que vous en pensiez, est-ce que je fais bien passer les sentiments?
Encore une chose, vous inquiétez pas du thème, c'est exagéré!
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Je pris ma plume et regardait, l'oeil vide de tous sentiments, la feuille blanche sur mon bureau.
A chaque fois que j'inspirais c'était un poignard qu'on enfonçait dans mon coeur faisant progressivement remonter à la surface mes larmes et ma tristesse.
J'ignorais la raison de mon désarroi. Dans la journée personne ne m'avait infligé de peine et même si parfois l'ennuie m'avait gagné à ma connaissance rien n'aurait pu provoquer l'état dans lequel je me trouvais.
Plus envie de vivre, de sourire, d'avancer, envie de mourir, de disparaître.
Je me sentais faible et seule et dans le tourbillon de sensations qui engloutissaient mon coeur je ne distinguais que la peur et l'incompréhension.
Alors j'attrapais un morceau de papier dans le but de mettre à plat mes idées. J'empoignais mon stylo et sans difficulté commençais ce texte.

Avant tout je voulais déverser mes sentiments, ne plus avoir ce poids en moi, faire fuir de mon âme en l'implantant dans un bout d'arbre.
Petit à petit, comme guérie, ma tristesse se dissipait laissant au dessus de ce texte une jeune fille perdue et épuisée.
Mais je ne pouvais m'arrêter, je ne devais pas m'arrêter d'écrire, car quand mon corps ou mon esprit n'étaient pas occupée je sentais une petite force taper contre mes paupières.
Je la refoulais au fond de moi à l'aide de mots, à l'aide de phrase.
J'avais envie d'oublier, quoi je l'ignorais. De disparaître, de m'endormir, ou de pleurer pour me vider.
Mais rien n'y faisait, cette chose me rongeait de l'intérieur de l'intérieur, essayait d'attirer mon attention. Je résistais, tentais de la faire sortir, mais elle se raccrochait au petit coin de désespoir logé dans mon coeur où j'étais si faible.
Je n'osais pas me relire, je n'osais pas stopper ni parler: j'avais peur de ce qui pouvait arriver.
Alors une lueur d'espoir éclaira mon sombre tableau: travailler, se remplir l'esprit de mots incompréhensibles, les retenir pour ne pas songer au reste.
Doucement je levais ma plume, regardais l'effet que ça avait sur mon humeur, et prudemment, relisais mon texte avant de le ranger dans un tiroir, tout comme mon désespoir.

vendredi 18 mai 2007

Toujours vers l'infini!

Ça faisait longtemps que je n'avais pas mis de poèmes hein? (petit rire)
Alors voila ma dernière oeuvre illustrée pour une fois!! Après avoir écrit "Histoire de Talisman" je croyais en avoir fini avec les poèmes de plusieurs pages mais visiblement non vu que "La route des cieux" est même plus longue que l'autre!!
J'espère qu'il vous plaira...

La route des cieux.

Dans le ciel seul existe,
La très vieille piste,
Menant à un univers parallèle,
Où réside le bonheur éternel.


Il suffit de lire les étoiles,
Pour en un instant lever le voile,
Du terrible mystère,
Surplombant notre Terre.


Notre guide l'étoile du Berger,
Nous a un beau soir d'hiver présagé,
Qu'un enfant décrypterait le message,

Et ouvrirait par ce biais le passage.


Nous l'avons attendu des années,
Et le jour où enfin il est né,
Nous sûmes qu'il était le messie,

Car l'endroit où il était assis,
Fut subitement éclairé,
D'un fabuleux halo doré.


Des années s'écoulèrent,
Et il grandit sur Terre,
Observant toutes les nuits les cieux,
Avec un sourire malicieux.


Chaque fois que quelqu'un venait le questionner,
Demandant si l'énigme était dénouée,

Il se levait et se sauvait dans la campagne,
Faisant voltiger derrière lui son pagne:
L'enfant ne voulait pas rapporter,
Ce que les astres lui racontaient.


Sur ses épaules pesait un lourd fardeau,
Et nous ne lui fîmes jamais de cadeau.
Il aurait souhaité ne pas être différent,
Mais surtout représenter aux yeux de ses parents,
Bien plus qu'une clef ou un ustensile,
Pouvant leur rendre la vie plus facile.
Il était très dur d'accepter la vérité,
Cependant les étoiles le réconfortaient.


Quand nous comprîmes que nous nous étions trompés,
Il était trop tard pour pouvoir nous rattraper.
Nous étions aveuglés par le désir,
D'accéder à un éternel plaisir,
Et nous ne remarquâmes nullement,
Qu'un enfant mourrait inutilement.


Mais de nous y conduire il n'avait point envie,
Même s'il savait que c'était le but de sa vie.
Alors l'étoile bienveillante,
L'aida à remonter la pente,

Lui expliquant que tel était son devoir,
D'un jour nous faire part de son savoir.


Telles furent ses parôles,
Qui lui dictèrent son rôle:
« Mon enfant, ta douleur ne me laisse pas de glace,
Mais bientôt à mes côtés tu reprendras ta place.
Accompli ton destin et soit fort mon fils,
Conduis ton peuple le plus loin que tu puisses!
J'espère jusque dans mon territoire,
Qui n'apparaît aux hommes que le soir. »


Quand il nous rassembla un soir à minuit,
Nous ne remarquâmes pas tous ses ennuis:
Un bien triste sourire marquait son visage,
Et il ressemblait à un animal en cage.
Seulement nul n'y prêta attention,
Tous occupés par ses indications.


Il circulait une vieille légende,
Qui se répandait à travers les landes,

Disant que dans un désert lointain,
Un jour précis au petit matin,
Les dangereuses tempêtes de sables,
Deviendraient des escaliers traversables,

Grâce à la seule puissance de notre esprit.
Mais ne baissez jamais les bras je vous en pris,
C'est aussi douloureux que sauter d'une tour,
Et vous n'aurez aucune chance de retour.


Notre périple fut des plus ardus,
Et maintes fois nous nous crûmes perdus.
Mais après de longues marches épuisantes,
Se tinrent devant nous les dunes dansantes.


Quand le sable daigna devenir,
Ce que souhaitait tant l'avenir,
Vers le bonheur convoité,
L'ascension put débuter.


Nous nous moquions de ceux qui tombaient dans le vide,
Car nous étions malheureusement trop avides.
L'élu des cieux en aidait le plus possible,
Mais sa volonté n'était pas invincible.

Il ne put tous nous secourir,
Et nombre d'entre nous périrent.


Quand nous parvînmes au sommet un soir,
Personne ne souhaitait s'asseoir,
Tant nous étions pressés de franchir le portail.
Mais l 'enfant ne voulait pas finir son travail,

Et refusa fermement d'ouvrir la porte,
Jusqu'à ce que notre étoile lui rapporte,
Qu'il ne devait en aucun cas avoir peur,
Car dans peu de temps prendrait fin son
malheur.


Nous étions alors au bord du ciel,
Et la limite n'était que partielle.
Il suffisait d'un pas pour que tous disparaissent,
La notion du temps, la vie et même la tristesse.


Alors résolus nous brisâmes la barrière,
Et l'un après l'autre passâmes la frontière.
S
oudain un étrange phénomène survint:
Comme par magie tout notre groupe devint,
Une multitude de comètes,
Avec le messie à notre tête.


Débuta alors une course folle,
Et sans peur je vous donne ma parole:
Il aurait mieux fallu je pense,
Que jamais on ne la commence.


Devant nous l 'enfant pleurait sans relâche,
Mais cela n'était pas un acte lâche.
Il n'avait plus aucune contrainte,
Et pouvait laisser sortir sa plainte.


Il s'était toujours retenu de sangloter,
Et sa douleur alors n'avait fait qu'augmenter.
Mais il s'était éclipsé de la scène,
Et pouvait enfin libérer sa peine.


Derrière lui s'écoulaient lentement ses pleurs,
Révélant petit à petit notre malheur:

Le firmament nous avait punis,
Et du bonheur nous étions bannis.


La joie à vie nous pensions avoir,
Mais nous nous sommes bien fait avoir.
Cet univers fantastique est sans limite,
Et la vie est longue pour ceux qu'il abrite.
Cependant le bonheur ne nous trouva pas,

Car la culpabilité nous rattrapa.


Aujourd'hui elle nous ronge encore,
Et nous souhaiterions être morts.
Mais telle est notre punition,
De n'avoir pour seule vision,
Que les larmes d'une existence gâchée,
Que nous avons rapidement déclenchées.


Alors si vous nous voyez faîtes une prière,
Car dans ce cas peut être prendra fin notre enfer.
Priez pour l'enfant des cieux!
Priez pour qu'il aille mieux!


samedi 12 mai 2007

Enfin un texte.

Salut à tous!
Ces derniers temps j'écris un poème mais ne l'ayant pas encore terminé je vous fait patienter en vous donnant ce petit texte que j'ai inventé le 9 avril 2007, et oui je suis précise pour une fois :)
J'espère qu'il vous plaira...

Saisir l'instantané.

Je saisis l'instantané, attrape le vent. Il me regarde malicieux et me sourit avant de s'en aller, libre, en me caressant le visage.
Je le suis d'abord du regard et alors qu'il tourbillonne dans le champ, tournant autour des arbres, fredonnant une mélodie douce comme l'été accompagné par le chant des feuilles il revient auprès de moi, me nargue.
Je me prend à son jeu, lui cours après.
Il ralentit, m'attend patiemment en jouant avec les oiseaux et quand je le rattrape enfin à bout de souffle il reprend sa course folle, bien plus endurant que moi.
Mais je n'abandonne pas têtue, enjambe habilement les rochers et patauge dans la rivière tandis que lui effleure à peine le visage de l'eau.
Soudain j'arrive au bord d'un précipice, oscille près du vide, la vitesse m'emportant.
Alors bon joueur, le vent me pousse vers la terre ferme et c'est avec soulagement que je m'étale dans l'herbe me raccrochant à elle.
Il a gagné, encore une fois.
Nous nous serons la main et nous allongeons sur le sol pour nous reposer.
Après une course aussi effrénée, même le meilleur coureur à besoin de repos et rien ne vaut mieux que le chant des cigales pour nous bercer.

jeudi 3 mai 2007

Encore :)

Salut!
Ce soir j'ai écrit un poème...rapidement je l'avoue mais je ne voulais pas me prendre la tête.
Je vous le poste donc et j'espère que vous l'apprécierez autant que les autres :)

Mon voeu le plus cher.


Aujourd'hui je vais vous dire dans ce poème,
Que mon souhait le plus cher est qu'un jour on m'aime.
Çà peut sembler stupide en apparence,
Mais à mes yeux cela a beaucoup d'importance.
Que ce soit en amour ou en amitié,
Je veux que vous teniez à moi par pitié.
J'ai une famille bien sur,
Mais pourtant je vous l'assure,
Il me semble normal d'en avoir une,
Malgré que certains n'en possède aucune.

Est-ce un souhait égoïste,
Comparé à ceux qui sont tristes,
Ces personnes qui ont constamment faim,
Et qui veulent que la vie prennent fin?

Il y a beaucoup trop d'injustice sur Terre,
Certains dorment dans des châteaux d'autre par terre.
Cependant l'amour ne se paye nullement,
Et tous peuvent y avoir droit heureusement.

Les autres sont heureux...peut être,
Mais du moins moi je voudrais l'être.
S'il vous plaît donnez nous ce que l'on souhaite,
Moi mais également toute la planète.

mardi 1 mai 2007

Salut tous!
Je suis en train d'écrire un poème...oui encore un mais je suis un peu dans un passage "poème".
Alors pour vous faire patienter je vous poste un poème que j'ai écrit sur un jeu, World Of War craft.
Je pense que même ceux qui ne le connaisse pas comprendront.
Enfin par précaution sachez que le vaste monde d'Azeroth comprend différentes races (elfes de la nuit, nains, gnomes et humains dans l'Alliance et orcs, trolls, taurens et morts-vivants dans la Horde) et classes, je ne vous les citerais pas toute mais dans mon cas je suis une chasseuse elfe de la nuit.
De plus l'Arbre Monde est un immense arbre qui se dresse en Hyjal, Elune une grande prêtresse de Teldrassil.
Bonne lecture :)

Histoire de Talisman


Je suis une chasseuse émérite,
Avec un courage sans limite,
Et je m'appelle Talisman.
Je vivrai indéfiniment,
A condition que dans votre coeur,
Je puisse obtenir l'immense honneur,
De constamment séjourner,
Au fil des longues années.

Mon histoire commence,
Bien avant ma naissance,
Au confins d'un domaine oublié,
Ressemblant à un rêve éveillé.
Tapissé de forêts magiques,
Son paysage est idyllique.
Ici l'Arbre Monde règne en maître,
Et je suis bien obligée d'admettre,
Qu'il n'a pas un instant failli à sa mission,
Protégeant toujours le coeur empli de passion,
Une terre où nulle chasse,
Ne peut avoir sa place.

Mais un beau jour du firmament illuminé,
Tomba une météorite calcinée.
Un voyageur admirant les astres,
Fut le témoin d'un si grand désastre.
Il ramassa un fragment de la pierre,
Doté d'une magnifique matière.
Sa surface bleuté et violette,
Rayonnait au soleil telles des paillettes.

Après avoir contemplé le paysage,
Il poursuivit à contre coeur son voyage.
Il traversa énormément de domaines,
Avant qu'en Teldrasil son chemin le mène.
Sur cette petite île les elfes l'accueillirent à merveille,
Lui servant toujours un repas à son réveil.
A ses yeux leurs secrets furent révélés,
Eux qui si longtemps avaient été voilés.

Mais un beau jour il dut reprendre son chemin.
Alors une enfant lui présenta dans ses mains,
Une offrande si peu commune:
Un flacon d'eau du puit de lune.
Flatté il lui fit le don identique,
D'une pierre exceptionnelle et unique.

Cette elfe résidait dans les airs,
A l'abri d' un arbre centenaire.
Après l'échange elle retourna dans sa bâtisse,
Par le biais d'immenses lianes que le temps tisse.

A sa famille elle montra avec fierté,
Son cadeau d'une incomparable beauté.
Alors tous s'exclamèrent le visage radieux,
Que la pierre possédait un pouvoir mystérieux.
Elune décida qu'il fallait la protéger,
Et pour la préserver d'un possible danger,
Ils la firent tremper dans la sève d'un arbre,
Alors le joyau devint plus dur que le marbre.

Allant de génération en génération,
Bénéficiant toujours d'une grande attention,
L'amulette vit ses efforts mérités,
Lorsqu'après tous ce temps je pus la porter.

Dès que je me fus dotée d'un animal,
Et que je pus discerner le bien du mal,
Le talisman me fit part de sa décision,
Et m'expliqua en quoi consistait ma mission.

Je devais très rapidement me rendre,
Dans une antre où la terre n'est que cendres,
Se situant dans une région fantastique,
Où eurent lieu d'innombrables combats épiques.
A l'intérieur de la fabuleuse contrée,
A laquelle le voyageur trouva tant d'attrait.

Là bas un dragon semait la terreur,
Et cela aurait été une erreur,
De le laisser de son souffle brûlant,
Anéantir la forêt à pas lent.
L'Arbre Monde se dépensait sans compter,
Pour que les siens vivent une éternité,
Et son irremplaçable énergie s'épuisait,
Chaque fois qu'il arrivait à le repousser.
Je devais donc le protéger,
Et d'un tel fardeau l'alléger,
En allant personnellement,
Combattre ce monstre dément.

L'amulette au cou je marchais des jours entiers,
Ce qui fit naître entre nous un lien d'amitié.
Les mots n'étaient plus d'aucune utilité:
Nous n'en avions plus besoin pour discuter.

Bientôt Hyjal se dressa devant mes yeux,
Et je pus voir les arbres frôlant les cieux.
J'approchais alors de l'antre de la bête,
Dans le but d'effectuer ma noble quête.
A ce moment à ma grande surprise,
De mes gestes je n'eus plus la maîtrise.
Tandis que je laissais tomber au sol mes armes,
Je vis jaillir des yeux du dragon une larme.
Il venait de réaliser,
Tout le mal qu'il avait causé.
Malheureusement ceci ne put racheter,
Les nombreux crimes qu'il avait exécuté.

Après je laissais le pendentif travailler,
Et ce dernier se mit alors à rougeoyer.
Rassemblant finalement toute la puissance,
Qu'elle avait réunie durant son existence.
Et quand dans un éclair elle fut déversée,
L'immense dragon fut enfin terrassé.
Je brandis donc l'amulette au creux de mes mains,
Vers le ciel en signe d'un nouveau lendemain.

Je me tournais ensuite vers un autre ouvrage:
Tonifier l'Arbre Monde affaibli par les âges.
Je déposais donc un baiser sur son écorce,
Ce qui l'aida à recouvrer toutes ces forces.
Pour vivre on a simplement besoin d'affection,
Il venait d'en recevoir grâce à cette action,
Don d'un amour simple et pur,
Pour protéger la nature.

Ces moments vivront dans ma mémoire à jamais,
J'ai réaliser l'importance d'être aimée,
J'ai enfin compris qui j'étais,
Et contre quoi je me battais:
Protéger ce que la nature sème,
Et tous les gens dans le monde que j'aime.

Je veux donc remercier tous mes amis,
Qui à force de m'aider m'ont permis,
De mener à bien mon objectif.
Merci aussi à mon pendentif.