mercredi 21 novembre 2007

Pas toi mon frère.

Salut tous!
Voici un poème qui doit être chanté sur l'air de "Mon fils ma bataille" (merci la chorale du collège) et que j'ai écrit durant les vacances de la Toussaint et que j'avais commencé en cours de math lol.
J'espère qu'il vous plaira, bonne lecture.

Ha, j'allais presque oublier, mon père m'a créé un site qui va remplacer ce blog, allez y s'il vous plaît car celui çi n'est plus que second et disparaîtra quand l'autre vivra tout seul :)
Nouveau site

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Pas toi mon frère.

Aujourd'hui j'tai vu partir,
Les larmes aux yeux,
J'ai même pas eu le temps d' te dire,
Adieu.

J' voudrais rev'nir en arrière,
Ne pas t' laisser aller à la guerre,
Me faire tant de peine,
Et être le jouet de la haine,
Pas toi mon frère.


Quand t'es tombé à genoux,
Sous leurs coups,
J'suis d'venu complètement fou,
Tout d'un coup.

J'ai accouru près de toi,
Et j'ai tout fait pour qu' tu restes avec moi,
Mais malgré mes prières,
Tu n'étais plus sur Terre,
Ho mon cher frère.


Je veux m'réveiller,
C'est un cauchemar,
Répond moi, s'il te plaît,
Il peut pas être trop tard,

Je veux pas le croire,
Je voudrais voir;
Briller, ton regard,
Il peut pas être trop tard.


Sous les coups des nombreux canons,
Meurtriers,
Nos rêves d'enfant se sont,
Effrités.

Ensemble on aurait eu un grand destin,
Mais voilà tu m'as laissé seul ce matin.
Ma vie tombe en poussière,
Je ne sais plus que faire,
Sans toi mon frère.


Je veux m'réveiller,
C'est un cauchemar,
Répond moi, s'il te plaît,
Il peut pas être trop tard,

Je veux pas le croire,
Je voudrais voir;
Briller, ton regard,
Il peut pas être trop tard.


Je veux m'réveiller,
C'est un cauchemar,
Répond moi, s'il te plaît,
Il peut pas être trop tard,

Je veux pas le croire,
Je voudrais voir;
Briller, ton regard.

mardi 13 novembre 2007

Le voyageur intergalactique.

Salut tous!
Voilà ma dernière nouvelle. C'était sur un livre, il disait d'écrire une histoire où le soleil était le héros. Au début j'ai eu du mal car le gros problème était que le soleil, il ets immobile et je voyais mal comment faire une histoire avec un protagoniste ne pouvant que parler et observer...
Mais je suis arrivée à y remédier, comment? Lizez l'histoire :)
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Le voyageur intergalactique.


Il était une fois, un soleil qui chaque jour restait en place, sans faillir à sa mission, en observant la planète Terre.
Il n'avait jamais le droit de se reposer et s'ennuyait tellement !
Mais tel était son devoir que Mère Nature lui avait imposé : toujours éclairer notre planète pour que règne la vie.
Il avait alors obéit, sans fléchir, sans se plaindre, seul, sans personne avec qui parler.

Cependant aujourd'hui il n'en pouvait plus. Des millénaires s'étaient écoulés, pourtant il ne connaissait du monde qui l'entourait que les quelques planètes qu'il réchauffait.
C'est pourquoi un jour il se rebella et transgressa la règle.

Cette journée n'était pas comme les autres : c'était une des rares où le Soleil était caché par la Lune.
Et cette fois-ci, sans hésiter, il saisit l'occasion et tandis que Mère Nature ne pouvait l'observer, il s'éclipsa.

Il savait que le satellite de la Terre cacherait un moment sa fuite, mais pas éternellement ; quand les hommes ne le verraient pas réapparaître et s'inquièteraient, elle le saurait...

Alors, sans réfléchir à ce qu'il faisait, il traversa à la vitesse de la lumière le système solaire avant de s'engager dans un monde inconnu.
Très vite il atteignit la galaxie d'Andromède et ralentit sa course pour observer cette étrange contrée.

Tandis qu'il pénétrait en terre étrangère, il fut accueilli par une vive exclamation. C'était la première fois que les habitants de la région voyaient un tel phénomène et ils s'imaginèrent d'abord avoir sous les yeux une immense étoile filante avant de se rendre compte que c'était un soleil en mouvement.
Pour ça part, le voyageur du système solaire fut émerveillé de se retrouver au milieu des siens, dans un amas d'étoiles.
Lui qui se croyait unique dans l'univers, il réalisa qu'il existait des milliards d'êtres semblables qui devaient, eux aussi, éclairer leur entourage.

Les plus jeunes soleils, ceux qui n'avaient que quelques millions d'années, semblaient curieux de le connaître, d'entendre le récit de son aventure et de savoir par quel miracle il pouvait voyager.
Mais lorque le fuyard s'approchait d'eux pour satisfaire leur désir de connaissances et apprendre par le même biais comment s'organisait leur région, les ancêtres qui n'étaient pas loin le faisaient reculer en tonnant: « Ne t'approche pas Rebelle! Il ne faudrait pas que tes idées s'étendent au delà de ta galaxie et viennent souiller la pureté du dévouement de notre race. »
Alors le Soleil rebroussait chemin, pantois et déçu.

Après quelques essais d'approche infructueux, l'astre quitta cette galaxie peu hospitalière.
Il erra un moment sans savoir où aller mais certain de ne jamais reto
urner chez lui, en captivité; il était si bon d'être libre !

Tandis qu'il voyageait, il fit la rencontre d'un être des plus surprenant. Ils faillirent se rentrer dedant et le Soleil l'évita de justesse.
C'était une comète à la longue chevelure argentée dont la taille était bien inférieure à celle de l'étoile qui l'observait.
Mais à peine eut-il reprit ses esprits que l'étranger repartait déjà dans l'espace.
Le Soleil le suivit, curieux et lui cria: « Attend moi voyageur, où vas-tu comme ça? »

Sans s'arréter la comète lui répondit: « Je ne sais pas, je voyage... »
L'astre se dit que cet être était bien étrange. Il disait ne pouvoir s'arréter de courir tandis que lui avait défié Mère Nature.
Malgré tout il continua à le suivre intrigré. « Aurais-tu comme moi désobéis au tiens et décidé de découvrir l'Univers? »
Le Soleil était tout excité, c'était la première fois qu'il parlait à une comète car, même s'il y en avait dans son système solaire, il était toujours trop occupé à réchauffer les
astres environnants et cette race allait tellement vite qu'il ne pouvait échanger ne serait-ce qu'un mot avec eux.
La comète se retourna pour faire face à son interlocuteur, qui peinait à le rattraper, mais continua néanmoins à filer dans l'espace et lui répondit: « Non, j'ai toujours connu la liberté, mais tu sais, courir de partout n'est pas de tout repos et je paye les conséquences de cette absence de contraintes: dès que je m'approche d'une étoile, comme toi par exemple, je me désintègre chaque fois un peu plus. »

Quelques minutes s'écoulèrent et le Soleil demanda de nouveau: « Sais-tu, toi qui voyage toute ta vie, où prend fin cet immense univers? »
La comète rigola avant de répondre: « Non, voilà tout mon problème! J'avance, j'avance et jamais je n'en vois la fin, peut être est-il infini... »
L'astre acquiessa, il en apprenait beaucoup durant cette expédition.
« Je te remercie beaucoup de ces renseignements mais j'aurai une dernière question: pourrais-tu m'indiquer un lieu interressant à visiter?
-Non, je n'ai que trop parler avec toi. Si je continue, je ne serrai bientôt plus que poussière. Va t'en! »

Et sans que l'étoile ne puisse réagir, la comète prit de la vitesse et le distança avant que l'astre ne le perde de vue.

Au même moment, Mère Nature se rendit compte de la disparition du Soleil et tentant de contenir sa colère, elle convoqua son plus vaillant serviteur, la lumière.
« Mon ami, notre système solaire coure un grave danger, je pense que tu l'as remarqué, l'astre de la vie s'est enfui.
Je crains pour l'existence des êtres vivants sur la Terre. Je vais essayer d'atténuer les dégats, mais, s'il plaît, va le chercher, lui seul peut rétrablir l'équilibre. »
La lumière accepta et promit de le ramener le plus vite possible.

Pendant ce temps le Soleil errait dans l'Univers, perdu, mais heureux d'être libre.
Et tandis qu'il se promenait, sans direction donnée, son regard fut soudain attiré par une magnifique créature.
Il arréta sa course et la contempla avec un sourire béa.
Alors que son coeur battait la chamade et qu'il ne pouvait détacher ses yeux d'elle, cette dernière prit la parole d'une voix sensuelle et séduisante: « Bonjour jeune Soleil, ravie de te rencontrer. Je me présente, je m'apelle Envoutement et appartient à la race des trous noirs. Que me vaut l'honneur de ta visite? »

L'astre tenta de répondre mais, bégayant, il ne réussit à sortir que quelques mots n'ayant aucun sens. Alors sans plus attendre Envoutement poursuivit: « Tu es peu bavard étranger, me mépriserais-tu? »
Le Soleil ne ressaisit quelque peu et s'exclama, confus: « Ho non ma dame, tout au contraire, mon coeur brûle d'admiration pour vous. Je suis un hors-la-loi, j'ai quitté ma contrée pour voyager et je ne m'attendais pas à rencontrer une personne avec une aussi grande beauté. »
Le trou noir lui fit un large sourire et affirma: « Vos mots me vont droit au coeur.
- Si je vous dis cela, c'est que vous allumez en moi une ardente passion qui ne pourrait s'éteindre. »

Envoutement attendit quelques temps, laissant son charme naturel agir avant de demander doucement: « Voudrais-tu t'approcher beau voyageur que je te montre l'étendue de ma splendeur et de mon être? »
L'astre acquiessa, ravi, et tandis qu'il s'apprétait à la rejoindre pour jamais, une voix semblant venir de partout tonna: « Ne le touche pas Noire Beauté ou la colère de Mère Nature viendra mettre fin à tes jours! »
Débousolé, le Soleil regarda autour de lui sans rien apercevoir d'autre que le trou noir qui gronda: « Qui es-tu donc pour me donner des ordres? »
Et une voix répondit: « Je suis la lumière, le chasseur céleste, et je viens chercher ta proie. »
L'astre solaire avait l'esprit bien trop embrumé pour comprendre que sa liberté n'était plus et il s'inquiétait seulement pour le sublime être qui l'avait envouté.
Alors la lumière se détourna du trou noir et parla fermement au Soleil: « Tu dois rentrer chez toi, il en va de la vie de millards d'hommes, d'animaux et d'insectes. Ils ont besoin de toi.
- Non, non, je ne peux pas, je veux rester avec Envoutement, tu ne me feras pas changer d'avis. »

Le dévoué serviteur de Mère Nature, ne supportant plus d'être sans cesse contredit et ralenti dans ses projets rassembla son pouvoir et hurla: « Obéis, moi! »
Ce fut comme une déflagration qui brisa l'enchantement et sortit le Soleil d'un long rêve.
Lorque ce dernier eut repris ses esprits, la lumière lui expliqua calmement la situation et convainquit l'astre de reprendre son rôle dans le système solaire.

L'étoile ne lui opposa que peu de résistence, trop fatigué par son voyage et les derniers évènements.
Alors le chasseur céleste escorta le Soleil le long du chemin de retour n'oubliant pas de lui faire des remontrances sur ses actes irrréfléchis.
Quand ils arrivèrent, l'astre reprit immédiatement sa place au sein de sa galaxie, réchauffant de nouveau le coeur des êtres qu'il avait abbandonné.

Par la suite Mère Nature vint le voir et, contre tout ce à quoi il aurait pu s'attendre, elle s'excusa de ne pas lui avoir laissé assez de liberté.
Alors elle lui promit qu'à chaque éclipse, sans que l'oeil humain ne puisse
s'en rendre compte et que cela n'ait de graves conséquences; il pourrait quitter son rôle et voyager un cours instant.

C'est ainsi que la vie reprit son cours normal. Et tandis qu'il faisait le point, un jour, sur son aventure, il comprit que les êtres étaient la plupart du temps méchants, vicieux ou anthipatiques et que rien ne vaut sa propre famille et ses amis.
Pour le Soleil rien ne valait son système solaire...

mercredi 7 novembre 2007

Un autre blog...

Voilà, ce n'est pas du tout de mon habitude de poster deux fois par semaine et encore moins deux fois par jour mais c'est pour la bonne cause lol.
Une amie voudrait avoir un avis objectif sur ses textes, c'est pourquoi je vous en montre un d'elle et vous donne son blog pour que, si vous vouliez, vous alliez le voir: http://bixounoursbb.skyrock.com/

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Pourquoi

C'est un sentiment, une question,
Un moment, une illusion.
Pourquoi défini tout et rien à la fois,
Il peut faire mal, ou faire sauter de joie.

Pourtant, c'est souvent le désespoir,
Il envahi mon cœur, me fait voir tout en noir.
S'il te plaît réponds moi,
Ne t'en va pas, ne me laisse pas comme ça.

J'ai peur de tout ça, de ce mot, de vous, de toi.
Pourquoi faites-vous ça ?
J'ai mal, tu ne le vois donc pas ?
C'est fini, j n'ai plus confiance en toi.

Pour vous, il est facile de fermer les yeux,
Peut-être n'avez-vous pas de sentiments,
Vous ne voyez qu'un ciel bleu,
Tant pis pour nous, vous avez gagné, largement.

Aujourd'hui mon cœur saigne,
Alors que je ne voulais pas vous faire de peine,
Juste être franche, dire ce que je pense.
Maintenant tu m'en veux, alors que ça n'a aucun sens.

Je ne m'adressais pas à toi,
Mais tu t'es mis à sa place,
Tu as tous pris pour toi,
Aujourd'hui je pleurs, et mon cœur se glace.

By:
http://bixounoursbb.skyrock.com/2.html

Pleine lune sur le Poète.

Salut tous!
Le poème que je vous montre aujourd'hui, j'ai pris l'idée sur un autre blog littéraire: http://kolokol.skyrock.com/
Il fallait écrire un poème en le commençant par "Le poète est semblable à...." et voilà le résultat.
J'espère qu'il vous plaira, n'hésitez pas à critiquer.
Bye, bonne lecture.
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Pleine lune sur le Poète.


Le poète est semblable à notre lune,
Qui ne nous montre qu'une seule face,
Celle de la folie que chacune,

De ses phrases toujours embrassent.


Le poète est semblable à notre lune,
Qui fait la lumière sur la nuit,
Régnant dans nos esprits, où aucune,

Personne jamais ne nous y suit.


Le poète est semblable à notre lune,
Tout deux couvert de cratères immenses,

Tristes souvenirs, douleurs communes,
Sources d'inspiration, de démence.


Le poète est semblable à notre lune,
Les Hommes croient qu'ils sont à leur porté,
Disséquant leur strophes une à une,
Mais bien protégés sont leurs secrets.

mercredi 31 octobre 2007

Sépentine

Salut tous!

Voilà ma derière nouvelle, toujours pour mon forum: Les Terres Oubliées..
Il ne m'a pas été facile de l'écrire en un moi quand j'étais toujours coupé par l'envie d'écrire autre chose mais je suis arrivé à la terminé hier matin lol. Mais le pire c'est le soir devoir tout recopier en un coup sur l'ordi, mais bon, voilà le travail, j'espère qu'il vous plaira.
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Sépentine

J'étais assise dans un fauteuil à observer méticuleusement les changements que le temps avait opérés sur le visage de l'homme que j'admirais le plus, mon grand père, quand soudain il rompit le silence qui s'était installé après un copieux repas: « J'ai attendu longtemps avant de me décider, mais je crois que le moment est venu de tout de révéler.
Tu m'as sans cesse demandé qui était ton arrière grand-mère et d'où te venait ce don pour parler aux serpents, et bien tous deux sont liés.

De mes neufs frères et soeurs je suis le dernier encore en vie et, ayant tous gardés le secret, il me revient la tâche de mettre au grand jour la vérité, accpetes-tu de l'entendre? »
J'acquiescais très lentement, très doucement, comme si un mouvement trop brusque aurait pu briser le fil de ses souvenirs.

Il ferma les yeux et quand il les rouvrit, dans son regard, ce ne fut pas le même homme que j'aperçus: il était jeune, déterminé et insouciant.
Alors mon interlocuteur poursuivit: « Tout commence il y a très longtemps, bien avant la guerre qui tacha nos forêts de sang...

A cette époque vivait une magnifique jeune femme du nom de Sépentine, une elfe sylvaine dont la grace et la beauté étaient les atouts majeurs.
Malheureusement, un tragique événement vint boulverser la vie qu'elle s'était imaginée.
Un jour alors qu'elle se promenait dans la forêt, un serpent d'une race inconnue la mordit à la cheville y laissant deux trous à vifs avant que la jeune fille ne le fasse s'enfuir.

Peu de temps après elle se sentit mal et s'évanouit.
Des jours qui suivirent il ne lui reste que le souvenir d'une masse foule d'heures qui s'enchainèrent et ne lui apportèrent aucun plaisir.
Quand elle eut recouvré ses esprits et qu'elle s'étonnait de ne point connaître le lieu où elle était, on lui expliqua que le duc de Mithgalad, Yveugle, l'avait trouvé inconciente dans le bois et l'avait ramené en son domaine.
Là il l'avait soigné et c'était occupé d'elle jusqu'à ce qu'elle aille mieux.

Le dirigeant de cette contrée était de nature timide et il était toujours très demandé, ce qui les empécha de se rencontrer avant une semaine.
Quand ils se retrouvèrent enfin face à face, il discutèrent en tête à tête. Il prit des nouvelles de sa santé et elle le remercia des soins qu'il lui avait apportés.
Au fil de la conversation, tandis qu'ils faisaient lentement connaissance, Sépentine lui fit part de sa volonté de rentrer chez elle. Yveugle garda le silence un court instant, attristé et étonné de cette nouvelle à laquelle il ne s'attendait point avant de répondre: « Ne pourriez vous pas rester encore quelques jours à la cour, je serai extrèmement heureux de pouvoir vous présenter aux nobles séjournant ici. Je suis certain qu'ils en seront tout autant ravis que moi. »
Devant une proposition si aimable la jeune fille ne put refuser.

C'est ainsi qu'elle passa les jours suivants en compagnie du duc, à faire la connaissance des elfes les plus fortunés, à goûter de succulents plats dont elle ne soupçonnait même pas l'existence et à visiter toute l'étendue du château.
Yveugle fit tout pour que sa protégée ne se sente point mal à l'aise, car elle était d'une condition des plus modeste, et de ce fait il la traita comme l'une des plus grande dame de la cour.

Une semaine s'écoula, puis deux et elle ne pensait plus un instant à rentrer chez elle. Il faut dire qu'elle s'était éprise du duc et malgré le fait que le calme lui manquait et qu'elle n'appréciait guère le brouhaha incessant dans lequel le château était plongé; chaque soir, après le repas, elle attendait impatiemment le moment où Yveugle l'invitait à danser.
Cependant ce qu'elle ignorait, c'est que de son côté, il éprouvait des sentiments pour la charmante elfe qu'il avait secourue.
C'était un drole de jeu qu'ils avaient inconsciemment mis en place: elle espérait, il attendait.

Mais finalement, deux mois plus tard, alors qu'ils se promenaient ensemble dans les jardins du château, il lui demanda sa main.

Tous les nobles qui s'étaient rapprochés, attirés par la scène du duc agenouillé dans la terre devant cette femme qui n'avait aucun titre ni richesse, retenaient leur soufle.
Alors ils la virent perdre ses moyens et fondre en larmes tandis qu'elle se jetait dans les bras d'Yveugle.
Sépentine ne prononça pas un seul mot et ne formula aucune réponse à la demande en mariage mais les larmes qu'elle versait étaient comme les diamants qui allaient bientôt couvrir ses mains.

Par la suite tout s'enchaîna très vite. L'été même elle se maria, comme le voulait la coutume; et un an plus tard elle mettait au monde de magnifiques enfants.

Cinq ans s'étaient désormais écoulés depuis la morsure du sepent et en y resongeant un soir, blottie contre son mari, elle remercia le destin de lui avoir permis de trouver le bonheur.

Mais à cette époque elle ignorait encore les conséquences que cet événement, en apparence si banal, allait de nouveau engendrer.

Il ne faut pas oublier que l'on obtient jamais rien sans rien.

Désormais Sépentine allait sur son vingt-troisième été mais elle n'avait rien perdu de sa beauté originelle. Mère de huits enfants, son ventre s'était certe un peu ramoli mais leur compganie lui procurait une telle joie que son visage rayonnait.
Comme toute femme elle souhaitait voir grandir et s'épanouir ses enfants, mais le destin en avait décidé autrement.

Un jour , alors qu'elle se rendait avec Yveugle chez ses parents vivants à Aldae, des mercenaires l'attaquèrent.

C'était un groupe bien organisé qui les avait repéré depuis un moment et ils frapèrent vite et bien.
En un éclair la cariole fut renversée et le cocher se fit écraser. Les quelques gardes, pris par surpirse, furent transpercés par des flèches vevant des buissons.
Sépentine fut projetée dans la vitre qui vola en morceaux et la coupa en de nombreux endroits.
Elle ne dut son salut qu'à Yveugle qui réagit promptement en créant autour d'eux une muraille de ronces.
Pendant quelques minutes il retinrent leur souffle, effrayés à l'idée que les mercenaires puissent franchir la barrière.
Le duc, malgré le lieu étroit où il étaient retranchés, avait réussi à dégainer son épée et sa femme tenait fermement un poignard.
Au bout de quelques minutes de vaines tentatives, les assaillants repartirent laissant derrière eux des lambeaux de cariole, des cadavres vidés de tout leur or, et un couple terrifié.
Le soir même ils étaient de retour au château, épuisés et dans un état physiq

ue déplorable.

Cet incident n'influença pas directement l'avenir de leurs enfants mais Sépentine en subit les conséquences...

Les jours suivants ils se reposèrent, se remettant de leurs émotions et l'on soigna leurs plaies.
Mais le coeur de Sépentine fit de nouveau un bond dans sa poitrine lorqu'un soir, alors qu'elle prenait un bain, elle remarqua sous les croutes qui s'étaient formées, une peau verdâtre. De surprise elle voulut crier mais de l'eau s'infiltra dans sa bouche et l'en empécha.
Elle resta alors là, sans bouger, pétrifiée, à observer l'étrange phénomène qui s'était produit. Elle ignorait ce qui avait provoqué ce changement en elle mais elle n'osa en parler ni aux guérisseurs ni même à son mari.

Par la suite elle ne cessa de s'inquiéter et son visage d'ordinaire si doux se crispait lorsque ses yeux tombaient sur une parcelle de peau verdâtre.
Lentement, au fil des mois, elle fut le témoin de l'expension des taches parsemant son corps.
Elle ne comprenait rien à ce qui lui arrivait et il devenait de plus en plus fréquent qu'elle passa des nuits blanches à se ronger les sangs.

Un soir, alors qu'elle mettait aux lit ses enfants, l'un d'eux remarqua l'étrange marque que sa mère avait au cou.
Les yeux de l'elfe s'agrandirent et elle porta directement sa main à l'endroit désigné avant de courir vers le miroir accroché au mur pour voir par elle même la nouvelle tache: aucun doute ce phénomène hors du commun ne cessait de se répandre.
Mais la première frayeur passée, elle se calma, leur expliqua tout, et fit promettre aux enfants de garder le secret.

L'elfe avait peur, l'inconnu l'effrayait mais elle ne pouvait se confier à qui que ce soit.
Si son mari avait été au courant de son étrange maladie, il aurait surement tout mis en oeuvre pour l'aider.
Seulement si un seul noble apprenait par malheur ce que l'elfe subissait, la nouvelle se serait répandue dans tout le château et aux yeux de tous elle serait devenue un monstre qui devait être mis à l'écart de la cour.
Alors elle se taisait et souffrait en silence.

A cette époque elle eut deux autres enfants, les derniers qu'elle mis jamais au monde...

Alors que le temps passait elle s'étonnait d'avoir toujours froid et que les aliments n'aient plus aucune saveur pourquoi?
Elle le comprit, cela ainsi que les changements qui s'étaient opérés sur sa peau, le jour où elle se mit à peller.
C'était la première fois que ça lui arrivait et elle se gratta afin de faire partir les peaux mortes.
Soudain un cri lui échappa: tandis qu'elle se frottait vigoureusement le bras des plaques colorés, verdâtres mais aussi marrons apparurent.
Mais outre la pigmentation de sa peau qui avait changé, c'était surtout la physionomie qui s'était modifiée. Désormais des écailles la recouvraient en partie.
Au même moment un des ses enfants entra dans la pièce, attiré par le cri qu'elle avait poussé. Dès qu'elle perçut le grincement de la porte, Sépentine se retourna et, faisait dos au petit garçon qui la regardait, étonné, elle lui ordonna d'une voie tremblante de la laisser tranquille et de ne pas parler à son père du cri qu'il avait entendu.
Il sortit donc laissant sa mère seule face à la terrible révélation qui lui apparaissait à chaque minute plus horrible.

Elle venait de comprendre, de tout comprendre. Mais il était trop tard pour arréter le processus, elle allait bel et ben devenir un monstre, son esprit allait être enfermé dans un corps de serpent.
Alors elle s'effondra sur son lit et laissa libre sourt à son chagrin. Les larmes qui coulaient sur son bras luisaient étrangement sur sa peau écailleuse: elles avaient un effrayant éclat de vérité.

Les semaines qui suivirent elle les vécut comme une personne mourante. Les elfes ne pensaient que rarement à la mort en raison de leur très longue vie. A leur yeux, ils avaient toujours le temps; alors ce qu'un humain faisait en une semaine, ils le faisaient en un mois et ils n'étaient jamais préssé.
Mais la vie de Sépentine sous forme elfique allait bientôt prendre fin et elle essayait de profiter des derniers instants lui restant.
Pourtant elle n'arrivait plus à être complètement heureuse et sous son sourire se cachait un immense désespoir.
Souvent elle s'isolait près de la forêt , loin des regards curieux, et elle pleurait.
La peur la rongeait la rendant aussi fragile qu'une enfant. Sa vision de la vie changeait et chaque fois qu'elle contemplait ses enfants elles songeait tristement que c'était peut être la dernière fois qu'elle les voyait.
Mais ce qui inquiétait le plus l'elfe c'était ses deux petits derniers.
Sa métamorphose était déjà bien entamée lorsqu'elle les avait mis au monde et elle craignait de leur avoir transmis son étrange maladie.
C'est pourquoi elle guettait toujours les signes précurseurs qui l'avait elle même touchés.

Un jour qu'elle était assise sur un banc dans le jardin, à observer le comportement de ses deux plus jeunes enfants, ce qu'elle redoutait tant arriva.
Un brusque frisson la parcourut et elle se raidit. Elle poussa un petit hoquet tandis que des spasmes la parcouraient. Sa vue se brouilla avant de redevenir normale et sous l'effet du stress son rythme cardiaque acceléra.
Les enfants s'arrétèrent de jouer et la regardèrent les yeux grands ouverts. Ils laissèrent choir au sol la pomme de pin qu'ils se lançaient pour s'avancer, inquiets, vers leur mère.
Sépentine perdit tout contrôle sur son corps et elle tomba par terre.
D'un bond les jeunes elfes sylvains l'évitèrent et reculèrent, effrayés, avant de se rapprocher de quelques pas, indécis.
Soudain ils poussèrent un cri: sous leur yeux ce n'était plus leur mère, duchesse de Mithgalad qu'il avait, mais un immense serpent qui ondulait à leurs pieds.
Alors, averti par toute cette agitation, Yveugle accouru, le sabre au clair, croyant que quelqu'un s'en prenait à sa famille.
Le duc mit les enfants en sécurité derrière lui et, boulversés, ils ne purent l'avertir que c'était leur mère.
Sépentine qui, malgré son corps d'animal avait gardé un esprit humain, regardait son mari prêt à la mener au ciel et son coeur saignait.
Elle qui l'aimait tant allait être tué de sa main.
L'elfe n'aurait pas eu le courage de se défendre si elle n'avait pas soudain pensé à ses enfants.
Elle allait se laisser mourir quand elle songea que vivante elle leur serait plus utile que morte et surtout qu'elle aurait une petite chance de les voir lorsqu'ils sortiraient du château.
Alors avant que le tranchant de l'épée ne vienne mettre fin à ses tourments, elle se mut jusque dans la forêt.

Là elle y erra longtemps, fantomne d'une femme rayonnante, et les jours passait sans qu'elle ne s'en rende compte.
Elle n'était pas douée à la chasse et s'amaigrissait à vue d'oeil.
Sans cesse elle pensait à ses enfants et à Yveugle et si les serpents auraient pu pleurer, la forêt ne serait plus qu'un lac.
Mais un jour l'espoir revint.

Sépentine était roulée en boule dans le creux d'un arbre quand elle perçut un étrange bruit.
Sa curiosité humaine ne l'ayant pas quitée, elle sortit pour voir ce qu'il en était.
Devant elle se tenait une immense femme au visage doux et accueillant.
L'esprit de l'elfe la reconnue directement l'ayant plusieurs fois vu dans les livres et parchemins: c'était Isèl, déesse de la famille.
La duchesse de Mithgalad voulut s'incliner mais elle ne put s'abaisser plus bas que terre.
Tout en contemplant le fabuleux être qui était apparu Sépentine se demanda la cause de sa présence. Elle songa brièvement qu'elle venait peut être mettre fin au monstre qu'elle était. Mais sous ses sombres idées brillait un rayon d'espoir et son coeur se répétait inlasablement: « C'est la déesse du foyer. »
Tandis que la femme-serpent n'osait plus bouger, Isèl prit la parole et chaque mot était pure vérité:
« Mon enfant, je connais ta douleur mais je ne puis y remédier. C'est Amarth, dieu du destin, qui a choisi qu'il en soit ainsi et il m'est impossible d'aller à l'encontre de ses choix.
Néanmoins ma fille, je vais tenter d'alléger ton fardeau si tu le désires. »
Elle regarda Sépentine et lui sourit tendrement avant de poursuivre: « Chaque soir, quand la lune pointera dans le ciel, tu reprendras ton corps d'elfe jusqu'au coucher de l'astre de la nuit et je te doterai d'ailes pour que tu puisses traverser aisaiment la forêt. Mais il faut me promettre une chose: pas un instant tu n'essaieras de voir Yveugle. »
Sépentine ouvrit grands les yeux, étonnée et désollée, et demanda par esprit la raison de cette interdiction.
Isèl soupira et répondit franchement: « Le duc Mithgalad doit rester dirigeant de cette contrée pour que tes enfants prennent la suite, tel est le destin qui leur est voulu.
Tu connais mieux ton mari que moi et tu sais que si tu venais à te présenter à lui et à tout lui expliquer, il mettrait tout en oeuvre pour t'aider jusqu'à se mettre les nobles contre lui. S' il tente de te garder à la cour, cette dernière le chassera du château ainsi que les héritiers.
Elle n'attend qu'une petite faille dans son comportement pour le renverser. Cependant tes enfants doivent prendre la succession; c'est écrit dans leur destin. »
La duchesse acquiessa, elle était très heureuse de pouvoir revoir ses enfants malgré que la promesse qu'elle avait du faire était comme un chardon dans un champ de fleurs magnifiques.
Alors, toujours aussi souriante, la déesse poursuivit en appuyant ses dires par de grands gestes: « Le soleil se couche et la lune ne tardera pas à prendre sa place dans le ciel; va Sépentine! »

Et tandis que l'image d'Isèl s'estompait peu à peu, la femme-serpent sentit des ailes lui pousser dans le dos.
Aucune douleur, aucune sensation désagréable, juste la conscience d'avoir quelque chose en plus d'inconnu qui ne lui appartenait pas.
La déesse avait disparue laissant Sépentine seule au milieu de la forêt.
Cette dernière s'élança dans les airs sans plus attendre, comme si elle avait toujours su voler. En quelques battements d'ailes elle s'éleva au dessous des cîmes des arbres, observa autour d'elle à la recherche du château avant de filer en sa direction. Le plaisir que lui procurait la possibilité de voler n'était rien face à l'exhalation de joie qui l'envahissait dès qu'elle pensait à ses enfants.

Lorsque la lune commença à apparaître faiblement dans le ciel, Sépentine atterit sur le balcon donnant à la chambre des héritiers du domaine. Au même moment elle retrouva son corps normal.
Elle passa toute la soirée et une bonne partie de la nuit en compagnie de ses petits. Le joru où elle avait été heureuse remontait il y a tellement longtemps que les larmes coulèrent.
Sans chercher à comprendre, ses enfants lui sautèrent dans les bras et l'étreinte qu'elle leur rendit était celle d'un serpent.
Elle leur rapporta sa discussion avec Isèl et ils jurèrent de garder le secret.
L'elfe étant très faible, l'aîné alla chercher de la nourriture aux cuisines, et elle se régala. Cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas mangé quelque chose d'aussi bon et elle remercia Isèl intérieurement pour, la nuit, lui rendre le goût.

Sépentine prit des nouvelles de son mari et elle apprit que depuis sa disparition, c'est à dire deux mois, on ne l'avait pas vu sourire, et l'homme joyeux qui effectuait d'ordinaire ses tâches administratives avec entrain n'était plus qu'une ombre.
Ceçi attrista la duchesse, elle se sentait fautive, mais ses enfants lui remontèrent le moral.
Quand le firmament vint à s'éclaircir et qu'elle dut les laisser, ils s'accrochèrent à elle, ayant trop peur de la perdre à nouveau.
Mais elle leur pomit de revenir les voir le lendemain soir et elle les embrassa très fort avant de retourner au balcon. Et sous les premiers rayons du soleil, elle se retransforma en serpent. Alors elle s'envola jusqu'à la forêt, sous le regard triste de ses enfants.

Tous les soirs, des années et des années durant, elle vint leur rendre visite et c'était la seule chose qui la raccrochait à la vie.
Souvent elle était triste masi devant les héritiers elleessayait de garder la face et de ne pas se laiser aller au désespoir.
Si elle pleurait, elle, qu'est ce qui les empécherait de pleurer, eux? Alors elle faisait comme si elle était heureuse, pour leur bonheur.
Au fil des étés les jeunes elfes grandirent ainsi que la folie qui avait germé dans l'esprit de Sépentine.
Bien sur elle ne le montrait pas à ses enfants, masi le jour, dissimulée sous un corps de serpent, se cachait une elfe qui hurlait et maudissait Amarth.

Un jour le destin porta de nouveau un coup à son bonheur, ou plutôt son malheur...
Comme d'habitude elle était allée voir ses enfants mais cette fois ci ils ne l'accueillirent pas avec le même entrain. Ils avaient le visage humide et les yeux rouges comme s'ils avaient beaucoup pleuré.
Quand elle leur demanda ce qui n'allait pas, ils lui annoncèrent la gorge nouée, que leur père, lors d'une chasse, s'était fait blessé par un sanglier et avait attrapé la gangraine et...
Pour Sépentine s'en fut trop.
Elle pleura toute la nuit et même lorsqu'elle se retransforma en serpent, son coeur continuait à verser des larmes.
A partir de cet instant sa vie ne cessa de dégringoler.

Ses enfants, comme le voulait leur destin, devinrent ducs et duchesses de différentes régions de la forêt, l'aîné reprenant le titre de duc de Mithgalad.
A cause de leur nouvelles fonctions, le temps leur manqua pour voir leur mère et il se passait parfois une semaine sans qu'elle n'en voyait un seul.
De plus elle ne pouvait les voir tous en même temps du fait qu'ils étaient éparpillés aux quatres coins de la forêt.
Alors, lentement, le serpent qui était en elle prit le dessus.

Elle s'éloignait de plus en plus du monde humain, se rapprochant de la vie animale et le souvenir de l'elfe qu'elle était disparaissait peu à peu.

Une nuit, lors de son anniversaire, tous ses enfants réussirent à se libérer de leurs fonctions et vinrent la rejoindre dans la forêt.
Mais quand il la virent, ce n'était plus elle.
Ils s'approchèrent mais elle recula et tira la langue.
Ils comprirent vite qu'elle avait tout oublier jusqu'à ses propres enfants. Alors les plus sensibles pleurèrent et les autres les consolèrent: ils avaient définitement perdu leur mère.
Ils continuèrent leur vie de dirigeant et rare furent ceux qui retournèrent par la suite voir leur mère: il était trop dur de se retrouver face à un être cher qui vous prend pour un inconnu, un ennemi... »

Mon grand père se tut et son regard s'abima dans la contemplation du feu.
Je n'osais plus parler, j'attendais.
« Désormais Sépentine n'est plus qu'un monstre, le souvenir d'une elfe à l'étonnante beauté. »
De nouveau il fit une pause et cette fois ci me regarda en face: « Ton arrière grand-mère n'est plus qu'un monstre mais elle reste à mes yeux la femme la plus merveilleuse que j'ai jamais connu.
Une simple morsure peut engendrer tant de choses... »
Je crus un instant qu'il allait se mettre à pleurer tellement son regard brillait. Mais c'était d'admiration qu'il brillait...
Alors il me sourit, comme s'il savait quelque chose que j'ignorais, et entre ses deux rangées de dents je crus voir remuer une langue fourchue...

jeudi 25 octobre 2007

Pourquoi pas moi ?


Salut!
Je pars en vacances demain!! Je suis censée terminer une nouvelle là bas et je vous la posterai en rentrant.
Le poème que je vous montre cette semaine je l'ai écrit début septembre. C'est
un sonnet et acrostiche. Il a un léger rapport avec WOW. Vous devez savoir pour le comprendre que Mulgore est une région de la Horde et que les elfes de la nuits font partis de l'Alliance. Bien sur Horde et Alliance ne s'entendent pas.
Voilà, c'est tout.
Ps: En plus l'image de l'elfe c'est moi dans le jeu vous avez de la chance lol.
Bonne lecture.

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Pourquoi pas moi ?

Perdue en pays étrangé je songe encore à toi,
O, dis moi pourquoi tu n'as pas voulu de moi!
Une larme coule sur mon triste visage,
Reste douloureux de ton rapide passage.

Quel importance que nous soyons ennemis,
Un jour viendra où nous serons tous réunis:
Oublie donc que je suis une elfe de la nuit.
Il m'a suffit d'écouter mon coeur et depuis,

Par amour j'ai versé des larmes; par amour,
A travers Mulgore je te cherche en ce jour.
Seulement je ne sais pas si tu me chéris...

Malheur si d'une autre femme tu t'es épris!
Ou si je te suis indigne, grand combattant!
Il faudra pourtant t'oublier, moi qui t'aimais tant...

mercredi 17 octobre 2007

Petit bug...