mercredi 31 octobre 2007

Sépentine

Salut tous!

Voilà ma derière nouvelle, toujours pour mon forum: Les Terres Oubliées..
Il ne m'a pas été facile de l'écrire en un moi quand j'étais toujours coupé par l'envie d'écrire autre chose mais je suis arrivé à la terminé hier matin lol. Mais le pire c'est le soir devoir tout recopier en un coup sur l'ordi, mais bon, voilà le travail, j'espère qu'il vous plaira.
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Sépentine

J'étais assise dans un fauteuil à observer méticuleusement les changements que le temps avait opérés sur le visage de l'homme que j'admirais le plus, mon grand père, quand soudain il rompit le silence qui s'était installé après un copieux repas: « J'ai attendu longtemps avant de me décider, mais je crois que le moment est venu de tout de révéler.
Tu m'as sans cesse demandé qui était ton arrière grand-mère et d'où te venait ce don pour parler aux serpents, et bien tous deux sont liés.

De mes neufs frères et soeurs je suis le dernier encore en vie et, ayant tous gardés le secret, il me revient la tâche de mettre au grand jour la vérité, accpetes-tu de l'entendre? »
J'acquiescais très lentement, très doucement, comme si un mouvement trop brusque aurait pu briser le fil de ses souvenirs.

Il ferma les yeux et quand il les rouvrit, dans son regard, ce ne fut pas le même homme que j'aperçus: il était jeune, déterminé et insouciant.
Alors mon interlocuteur poursuivit: « Tout commence il y a très longtemps, bien avant la guerre qui tacha nos forêts de sang...

A cette époque vivait une magnifique jeune femme du nom de Sépentine, une elfe sylvaine dont la grace et la beauté étaient les atouts majeurs.
Malheureusement, un tragique événement vint boulverser la vie qu'elle s'était imaginée.
Un jour alors qu'elle se promenait dans la forêt, un serpent d'une race inconnue la mordit à la cheville y laissant deux trous à vifs avant que la jeune fille ne le fasse s'enfuir.

Peu de temps après elle se sentit mal et s'évanouit.
Des jours qui suivirent il ne lui reste que le souvenir d'une masse foule d'heures qui s'enchainèrent et ne lui apportèrent aucun plaisir.
Quand elle eut recouvré ses esprits et qu'elle s'étonnait de ne point connaître le lieu où elle était, on lui expliqua que le duc de Mithgalad, Yveugle, l'avait trouvé inconciente dans le bois et l'avait ramené en son domaine.
Là il l'avait soigné et c'était occupé d'elle jusqu'à ce qu'elle aille mieux.

Le dirigeant de cette contrée était de nature timide et il était toujours très demandé, ce qui les empécha de se rencontrer avant une semaine.
Quand ils se retrouvèrent enfin face à face, il discutèrent en tête à tête. Il prit des nouvelles de sa santé et elle le remercia des soins qu'il lui avait apportés.
Au fil de la conversation, tandis qu'ils faisaient lentement connaissance, Sépentine lui fit part de sa volonté de rentrer chez elle. Yveugle garda le silence un court instant, attristé et étonné de cette nouvelle à laquelle il ne s'attendait point avant de répondre: « Ne pourriez vous pas rester encore quelques jours à la cour, je serai extrèmement heureux de pouvoir vous présenter aux nobles séjournant ici. Je suis certain qu'ils en seront tout autant ravis que moi. »
Devant une proposition si aimable la jeune fille ne put refuser.

C'est ainsi qu'elle passa les jours suivants en compagnie du duc, à faire la connaissance des elfes les plus fortunés, à goûter de succulents plats dont elle ne soupçonnait même pas l'existence et à visiter toute l'étendue du château.
Yveugle fit tout pour que sa protégée ne se sente point mal à l'aise, car elle était d'une condition des plus modeste, et de ce fait il la traita comme l'une des plus grande dame de la cour.

Une semaine s'écoula, puis deux et elle ne pensait plus un instant à rentrer chez elle. Il faut dire qu'elle s'était éprise du duc et malgré le fait que le calme lui manquait et qu'elle n'appréciait guère le brouhaha incessant dans lequel le château était plongé; chaque soir, après le repas, elle attendait impatiemment le moment où Yveugle l'invitait à danser.
Cependant ce qu'elle ignorait, c'est que de son côté, il éprouvait des sentiments pour la charmante elfe qu'il avait secourue.
C'était un drole de jeu qu'ils avaient inconsciemment mis en place: elle espérait, il attendait.

Mais finalement, deux mois plus tard, alors qu'ils se promenaient ensemble dans les jardins du château, il lui demanda sa main.

Tous les nobles qui s'étaient rapprochés, attirés par la scène du duc agenouillé dans la terre devant cette femme qui n'avait aucun titre ni richesse, retenaient leur soufle.
Alors ils la virent perdre ses moyens et fondre en larmes tandis qu'elle se jetait dans les bras d'Yveugle.
Sépentine ne prononça pas un seul mot et ne formula aucune réponse à la demande en mariage mais les larmes qu'elle versait étaient comme les diamants qui allaient bientôt couvrir ses mains.

Par la suite tout s'enchaîna très vite. L'été même elle se maria, comme le voulait la coutume; et un an plus tard elle mettait au monde de magnifiques enfants.

Cinq ans s'étaient désormais écoulés depuis la morsure du sepent et en y resongeant un soir, blottie contre son mari, elle remercia le destin de lui avoir permis de trouver le bonheur.

Mais à cette époque elle ignorait encore les conséquences que cet événement, en apparence si banal, allait de nouveau engendrer.

Il ne faut pas oublier que l'on obtient jamais rien sans rien.

Désormais Sépentine allait sur son vingt-troisième été mais elle n'avait rien perdu de sa beauté originelle. Mère de huits enfants, son ventre s'était certe un peu ramoli mais leur compganie lui procurait une telle joie que son visage rayonnait.
Comme toute femme elle souhaitait voir grandir et s'épanouir ses enfants, mais le destin en avait décidé autrement.

Un jour , alors qu'elle se rendait avec Yveugle chez ses parents vivants à Aldae, des mercenaires l'attaquèrent.

C'était un groupe bien organisé qui les avait repéré depuis un moment et ils frapèrent vite et bien.
En un éclair la cariole fut renversée et le cocher se fit écraser. Les quelques gardes, pris par surpirse, furent transpercés par des flèches vevant des buissons.
Sépentine fut projetée dans la vitre qui vola en morceaux et la coupa en de nombreux endroits.
Elle ne dut son salut qu'à Yveugle qui réagit promptement en créant autour d'eux une muraille de ronces.
Pendant quelques minutes il retinrent leur souffle, effrayés à l'idée que les mercenaires puissent franchir la barrière.
Le duc, malgré le lieu étroit où il étaient retranchés, avait réussi à dégainer son épée et sa femme tenait fermement un poignard.
Au bout de quelques minutes de vaines tentatives, les assaillants repartirent laissant derrière eux des lambeaux de cariole, des cadavres vidés de tout leur or, et un couple terrifié.
Le soir même ils étaient de retour au château, épuisés et dans un état physiq

ue déplorable.

Cet incident n'influença pas directement l'avenir de leurs enfants mais Sépentine en subit les conséquences...

Les jours suivants ils se reposèrent, se remettant de leurs émotions et l'on soigna leurs plaies.
Mais le coeur de Sépentine fit de nouveau un bond dans sa poitrine lorqu'un soir, alors qu'elle prenait un bain, elle remarqua sous les croutes qui s'étaient formées, une peau verdâtre. De surprise elle voulut crier mais de l'eau s'infiltra dans sa bouche et l'en empécha.
Elle resta alors là, sans bouger, pétrifiée, à observer l'étrange phénomène qui s'était produit. Elle ignorait ce qui avait provoqué ce changement en elle mais elle n'osa en parler ni aux guérisseurs ni même à son mari.

Par la suite elle ne cessa de s'inquiéter et son visage d'ordinaire si doux se crispait lorsque ses yeux tombaient sur une parcelle de peau verdâtre.
Lentement, au fil des mois, elle fut le témoin de l'expension des taches parsemant son corps.
Elle ne comprenait rien à ce qui lui arrivait et il devenait de plus en plus fréquent qu'elle passa des nuits blanches à se ronger les sangs.

Un soir, alors qu'elle mettait aux lit ses enfants, l'un d'eux remarqua l'étrange marque que sa mère avait au cou.
Les yeux de l'elfe s'agrandirent et elle porta directement sa main à l'endroit désigné avant de courir vers le miroir accroché au mur pour voir par elle même la nouvelle tache: aucun doute ce phénomène hors du commun ne cessait de se répandre.
Mais la première frayeur passée, elle se calma, leur expliqua tout, et fit promettre aux enfants de garder le secret.

L'elfe avait peur, l'inconnu l'effrayait mais elle ne pouvait se confier à qui que ce soit.
Si son mari avait été au courant de son étrange maladie, il aurait surement tout mis en oeuvre pour l'aider.
Seulement si un seul noble apprenait par malheur ce que l'elfe subissait, la nouvelle se serait répandue dans tout le château et aux yeux de tous elle serait devenue un monstre qui devait être mis à l'écart de la cour.
Alors elle se taisait et souffrait en silence.

A cette époque elle eut deux autres enfants, les derniers qu'elle mis jamais au monde...

Alors que le temps passait elle s'étonnait d'avoir toujours froid et que les aliments n'aient plus aucune saveur pourquoi?
Elle le comprit, cela ainsi que les changements qui s'étaient opérés sur sa peau, le jour où elle se mit à peller.
C'était la première fois que ça lui arrivait et elle se gratta afin de faire partir les peaux mortes.
Soudain un cri lui échappa: tandis qu'elle se frottait vigoureusement le bras des plaques colorés, verdâtres mais aussi marrons apparurent.
Mais outre la pigmentation de sa peau qui avait changé, c'était surtout la physionomie qui s'était modifiée. Désormais des écailles la recouvraient en partie.
Au même moment un des ses enfants entra dans la pièce, attiré par le cri qu'elle avait poussé. Dès qu'elle perçut le grincement de la porte, Sépentine se retourna et, faisait dos au petit garçon qui la regardait, étonné, elle lui ordonna d'une voie tremblante de la laisser tranquille et de ne pas parler à son père du cri qu'il avait entendu.
Il sortit donc laissant sa mère seule face à la terrible révélation qui lui apparaissait à chaque minute plus horrible.

Elle venait de comprendre, de tout comprendre. Mais il était trop tard pour arréter le processus, elle allait bel et ben devenir un monstre, son esprit allait être enfermé dans un corps de serpent.
Alors elle s'effondra sur son lit et laissa libre sourt à son chagrin. Les larmes qui coulaient sur son bras luisaient étrangement sur sa peau écailleuse: elles avaient un effrayant éclat de vérité.

Les semaines qui suivirent elle les vécut comme une personne mourante. Les elfes ne pensaient que rarement à la mort en raison de leur très longue vie. A leur yeux, ils avaient toujours le temps; alors ce qu'un humain faisait en une semaine, ils le faisaient en un mois et ils n'étaient jamais préssé.
Mais la vie de Sépentine sous forme elfique allait bientôt prendre fin et elle essayait de profiter des derniers instants lui restant.
Pourtant elle n'arrivait plus à être complètement heureuse et sous son sourire se cachait un immense désespoir.
Souvent elle s'isolait près de la forêt , loin des regards curieux, et elle pleurait.
La peur la rongeait la rendant aussi fragile qu'une enfant. Sa vision de la vie changeait et chaque fois qu'elle contemplait ses enfants elles songeait tristement que c'était peut être la dernière fois qu'elle les voyait.
Mais ce qui inquiétait le plus l'elfe c'était ses deux petits derniers.
Sa métamorphose était déjà bien entamée lorsqu'elle les avait mis au monde et elle craignait de leur avoir transmis son étrange maladie.
C'est pourquoi elle guettait toujours les signes précurseurs qui l'avait elle même touchés.

Un jour qu'elle était assise sur un banc dans le jardin, à observer le comportement de ses deux plus jeunes enfants, ce qu'elle redoutait tant arriva.
Un brusque frisson la parcourut et elle se raidit. Elle poussa un petit hoquet tandis que des spasmes la parcouraient. Sa vue se brouilla avant de redevenir normale et sous l'effet du stress son rythme cardiaque acceléra.
Les enfants s'arrétèrent de jouer et la regardèrent les yeux grands ouverts. Ils laissèrent choir au sol la pomme de pin qu'ils se lançaient pour s'avancer, inquiets, vers leur mère.
Sépentine perdit tout contrôle sur son corps et elle tomba par terre.
D'un bond les jeunes elfes sylvains l'évitèrent et reculèrent, effrayés, avant de se rapprocher de quelques pas, indécis.
Soudain ils poussèrent un cri: sous leur yeux ce n'était plus leur mère, duchesse de Mithgalad qu'il avait, mais un immense serpent qui ondulait à leurs pieds.
Alors, averti par toute cette agitation, Yveugle accouru, le sabre au clair, croyant que quelqu'un s'en prenait à sa famille.
Le duc mit les enfants en sécurité derrière lui et, boulversés, ils ne purent l'avertir que c'était leur mère.
Sépentine qui, malgré son corps d'animal avait gardé un esprit humain, regardait son mari prêt à la mener au ciel et son coeur saignait.
Elle qui l'aimait tant allait être tué de sa main.
L'elfe n'aurait pas eu le courage de se défendre si elle n'avait pas soudain pensé à ses enfants.
Elle allait se laisser mourir quand elle songea que vivante elle leur serait plus utile que morte et surtout qu'elle aurait une petite chance de les voir lorsqu'ils sortiraient du château.
Alors avant que le tranchant de l'épée ne vienne mettre fin à ses tourments, elle se mut jusque dans la forêt.

Là elle y erra longtemps, fantomne d'une femme rayonnante, et les jours passait sans qu'elle ne s'en rende compte.
Elle n'était pas douée à la chasse et s'amaigrissait à vue d'oeil.
Sans cesse elle pensait à ses enfants et à Yveugle et si les serpents auraient pu pleurer, la forêt ne serait plus qu'un lac.
Mais un jour l'espoir revint.

Sépentine était roulée en boule dans le creux d'un arbre quand elle perçut un étrange bruit.
Sa curiosité humaine ne l'ayant pas quitée, elle sortit pour voir ce qu'il en était.
Devant elle se tenait une immense femme au visage doux et accueillant.
L'esprit de l'elfe la reconnue directement l'ayant plusieurs fois vu dans les livres et parchemins: c'était Isèl, déesse de la famille.
La duchesse de Mithgalad voulut s'incliner mais elle ne put s'abaisser plus bas que terre.
Tout en contemplant le fabuleux être qui était apparu Sépentine se demanda la cause de sa présence. Elle songa brièvement qu'elle venait peut être mettre fin au monstre qu'elle était. Mais sous ses sombres idées brillait un rayon d'espoir et son coeur se répétait inlasablement: « C'est la déesse du foyer. »
Tandis que la femme-serpent n'osait plus bouger, Isèl prit la parole et chaque mot était pure vérité:
« Mon enfant, je connais ta douleur mais je ne puis y remédier. C'est Amarth, dieu du destin, qui a choisi qu'il en soit ainsi et il m'est impossible d'aller à l'encontre de ses choix.
Néanmoins ma fille, je vais tenter d'alléger ton fardeau si tu le désires. »
Elle regarda Sépentine et lui sourit tendrement avant de poursuivre: « Chaque soir, quand la lune pointera dans le ciel, tu reprendras ton corps d'elfe jusqu'au coucher de l'astre de la nuit et je te doterai d'ailes pour que tu puisses traverser aisaiment la forêt. Mais il faut me promettre une chose: pas un instant tu n'essaieras de voir Yveugle. »
Sépentine ouvrit grands les yeux, étonnée et désollée, et demanda par esprit la raison de cette interdiction.
Isèl soupira et répondit franchement: « Le duc Mithgalad doit rester dirigeant de cette contrée pour que tes enfants prennent la suite, tel est le destin qui leur est voulu.
Tu connais mieux ton mari que moi et tu sais que si tu venais à te présenter à lui et à tout lui expliquer, il mettrait tout en oeuvre pour t'aider jusqu'à se mettre les nobles contre lui. S' il tente de te garder à la cour, cette dernière le chassera du château ainsi que les héritiers.
Elle n'attend qu'une petite faille dans son comportement pour le renverser. Cependant tes enfants doivent prendre la succession; c'est écrit dans leur destin. »
La duchesse acquiessa, elle était très heureuse de pouvoir revoir ses enfants malgré que la promesse qu'elle avait du faire était comme un chardon dans un champ de fleurs magnifiques.
Alors, toujours aussi souriante, la déesse poursuivit en appuyant ses dires par de grands gestes: « Le soleil se couche et la lune ne tardera pas à prendre sa place dans le ciel; va Sépentine! »

Et tandis que l'image d'Isèl s'estompait peu à peu, la femme-serpent sentit des ailes lui pousser dans le dos.
Aucune douleur, aucune sensation désagréable, juste la conscience d'avoir quelque chose en plus d'inconnu qui ne lui appartenait pas.
La déesse avait disparue laissant Sépentine seule au milieu de la forêt.
Cette dernière s'élança dans les airs sans plus attendre, comme si elle avait toujours su voler. En quelques battements d'ailes elle s'éleva au dessous des cîmes des arbres, observa autour d'elle à la recherche du château avant de filer en sa direction. Le plaisir que lui procurait la possibilité de voler n'était rien face à l'exhalation de joie qui l'envahissait dès qu'elle pensait à ses enfants.

Lorsque la lune commença à apparaître faiblement dans le ciel, Sépentine atterit sur le balcon donnant à la chambre des héritiers du domaine. Au même moment elle retrouva son corps normal.
Elle passa toute la soirée et une bonne partie de la nuit en compagnie de ses petits. Le joru où elle avait été heureuse remontait il y a tellement longtemps que les larmes coulèrent.
Sans chercher à comprendre, ses enfants lui sautèrent dans les bras et l'étreinte qu'elle leur rendit était celle d'un serpent.
Elle leur rapporta sa discussion avec Isèl et ils jurèrent de garder le secret.
L'elfe étant très faible, l'aîné alla chercher de la nourriture aux cuisines, et elle se régala. Cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas mangé quelque chose d'aussi bon et elle remercia Isèl intérieurement pour, la nuit, lui rendre le goût.

Sépentine prit des nouvelles de son mari et elle apprit que depuis sa disparition, c'est à dire deux mois, on ne l'avait pas vu sourire, et l'homme joyeux qui effectuait d'ordinaire ses tâches administratives avec entrain n'était plus qu'une ombre.
Ceçi attrista la duchesse, elle se sentait fautive, mais ses enfants lui remontèrent le moral.
Quand le firmament vint à s'éclaircir et qu'elle dut les laisser, ils s'accrochèrent à elle, ayant trop peur de la perdre à nouveau.
Mais elle leur pomit de revenir les voir le lendemain soir et elle les embrassa très fort avant de retourner au balcon. Et sous les premiers rayons du soleil, elle se retransforma en serpent. Alors elle s'envola jusqu'à la forêt, sous le regard triste de ses enfants.

Tous les soirs, des années et des années durant, elle vint leur rendre visite et c'était la seule chose qui la raccrochait à la vie.
Souvent elle était triste masi devant les héritiers elleessayait de garder la face et de ne pas se laiser aller au désespoir.
Si elle pleurait, elle, qu'est ce qui les empécherait de pleurer, eux? Alors elle faisait comme si elle était heureuse, pour leur bonheur.
Au fil des étés les jeunes elfes grandirent ainsi que la folie qui avait germé dans l'esprit de Sépentine.
Bien sur elle ne le montrait pas à ses enfants, masi le jour, dissimulée sous un corps de serpent, se cachait une elfe qui hurlait et maudissait Amarth.

Un jour le destin porta de nouveau un coup à son bonheur, ou plutôt son malheur...
Comme d'habitude elle était allée voir ses enfants mais cette fois ci ils ne l'accueillirent pas avec le même entrain. Ils avaient le visage humide et les yeux rouges comme s'ils avaient beaucoup pleuré.
Quand elle leur demanda ce qui n'allait pas, ils lui annoncèrent la gorge nouée, que leur père, lors d'une chasse, s'était fait blessé par un sanglier et avait attrapé la gangraine et...
Pour Sépentine s'en fut trop.
Elle pleura toute la nuit et même lorsqu'elle se retransforma en serpent, son coeur continuait à verser des larmes.
A partir de cet instant sa vie ne cessa de dégringoler.

Ses enfants, comme le voulait leur destin, devinrent ducs et duchesses de différentes régions de la forêt, l'aîné reprenant le titre de duc de Mithgalad.
A cause de leur nouvelles fonctions, le temps leur manqua pour voir leur mère et il se passait parfois une semaine sans qu'elle n'en voyait un seul.
De plus elle ne pouvait les voir tous en même temps du fait qu'ils étaient éparpillés aux quatres coins de la forêt.
Alors, lentement, le serpent qui était en elle prit le dessus.

Elle s'éloignait de plus en plus du monde humain, se rapprochant de la vie animale et le souvenir de l'elfe qu'elle était disparaissait peu à peu.

Une nuit, lors de son anniversaire, tous ses enfants réussirent à se libérer de leurs fonctions et vinrent la rejoindre dans la forêt.
Mais quand il la virent, ce n'était plus elle.
Ils s'approchèrent mais elle recula et tira la langue.
Ils comprirent vite qu'elle avait tout oublier jusqu'à ses propres enfants. Alors les plus sensibles pleurèrent et les autres les consolèrent: ils avaient définitement perdu leur mère.
Ils continuèrent leur vie de dirigeant et rare furent ceux qui retournèrent par la suite voir leur mère: il était trop dur de se retrouver face à un être cher qui vous prend pour un inconnu, un ennemi... »

Mon grand père se tut et son regard s'abima dans la contemplation du feu.
Je n'osais plus parler, j'attendais.
« Désormais Sépentine n'est plus qu'un monstre, le souvenir d'une elfe à l'étonnante beauté. »
De nouveau il fit une pause et cette fois ci me regarda en face: « Ton arrière grand-mère n'est plus qu'un monstre mais elle reste à mes yeux la femme la plus merveilleuse que j'ai jamais connu.
Une simple morsure peut engendrer tant de choses... »
Je crus un instant qu'il allait se mettre à pleurer tellement son regard brillait. Mais c'était d'admiration qu'il brillait...
Alors il me sourit, comme s'il savait quelque chose que j'ignorais, et entre ses deux rangées de dents je crus voir remuer une langue fourchue...

jeudi 25 octobre 2007

Pourquoi pas moi ?


Salut!
Je pars en vacances demain!! Je suis censée terminer une nouvelle là bas et je vous la posterai en rentrant.
Le poème que je vous montre cette semaine je l'ai écrit début septembre. C'est
un sonnet et acrostiche. Il a un léger rapport avec WOW. Vous devez savoir pour le comprendre que Mulgore est une région de la Horde et que les elfes de la nuits font partis de l'Alliance. Bien sur Horde et Alliance ne s'entendent pas.
Voilà, c'est tout.
Ps: En plus l'image de l'elfe c'est moi dans le jeu vous avez de la chance lol.
Bonne lecture.

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Pourquoi pas moi ?

Perdue en pays étrangé je songe encore à toi,
O, dis moi pourquoi tu n'as pas voulu de moi!
Une larme coule sur mon triste visage,
Reste douloureux de ton rapide passage.

Quel importance que nous soyons ennemis,
Un jour viendra où nous serons tous réunis:
Oublie donc que je suis une elfe de la nuit.
Il m'a suffit d'écouter mon coeur et depuis,

Par amour j'ai versé des larmes; par amour,
A travers Mulgore je te cherche en ce jour.
Seulement je ne sais pas si tu me chéris...

Malheur si d'une autre femme tu t'es épris!
Ou si je te suis indigne, grand combattant!
Il faudra pourtant t'oublier, moi qui t'aimais tant...

mercredi 17 octobre 2007

Petit bug...

Tritan et Iseult

Salut!
Voiçi mon dernier texte qui m'a pris pas mal de temps. En fait c'est une nouvelle-légende que j'ai écrite pour un forum qui en passant est super et très convivial: Les Terres Oubliées..
En réalité le but était d'adapter la légende de Tristan et Iseult à l'histoire des T.O (forum)
Je pense qu'il vous suffit de savoir que les elfes de la nuit controlent le vent et qu'il y a des humains avec le pouvoir du feu (sorciers) et ceux sans pouvoir.
Je suis en train d'en écrire un autre de la sorte et c'est pour ça que j'ai du mal à écrire des poèmes...
Bonne lecture.

Tristeul et Istante


Il y a longtemps, lorsque le monde que vous connaissez se nommait alors les Terres Connues et que les différentes races vivaient encore en paix, une tragique histoire marqua les esprits et jamais leurs noms ne furent oubliés: Tristeul et Istante.

A la naissance d'Istante, princesse cadette des elfes de la nuit, sa main fut promise au fils du roi Arthorde. Elle grandit avec cette pensée à l'esprit: jamais elle ne pourrait choisir l'élu de son coeur.
Les années filèrent et très vite ce ne fut que quelques jours qui séparèrent le mariage.
Alors qu'elle montait dans le carosse qui la mènerait à son futur époux, une sorcière accourue et lui remis secrètement une fiole en lui glissant quelques mots à l'oreille avant que la cariole ne s'ébranle.

Cette femme savait l'angoisse qui étreignait la jeune fille à l'idée de s'unir à un homme qu'elle n'avait jamais vu ainsi que sa crainte de ne pouvoir l'aimer.
Elle lui donna donc un elixir qui la ferait tomber éperdumment amoureuse du premier sur qui son regard se poserait.

Le cortège avançait lentement, ammasant sur son chemin une foule sans cesse plus nombreuse.
Les dragons se joignirent à elle ainsi que les nobles elfes, sorciers et humains dont elle traversait les domaines.
Lors d'une de leurs nombreuses haltes, lorsqu'elle changea de tenue, elle déposa le flacon, sur une table et l'oublia malencontreusement.

Le soir lors de l'apéritif, Istante et un dragon dénommé Tristeul furent les premiers servis.
Ils trinquèrent ensemble et burent en l'honneur de son futur mariage.

Quand l'elfe releva les yeux de son verre vide, son regard croisa celui du dragon et son sourire poli se mua progressivement en déclaration d'amour.
Ils restèrent ainsi, yeux dans les yeux, jusqu'à ce que le charme fut rompu par de violentes discussions.

Le coeur d'Istante s'était violemment mis à battre et c'était désormais d'une oreille distraite qu'elle écoutait les nobles lui parler politique ou des problèmes de leurs régions.
Tristeul emplissait ses pensées, l'enivrait d'amour et d'envie.
Néanmoins, elle était consciente du désastreux événement qui était survenu; cependant à ses yeux ce n'était plus qu'un problème mineur.
De son côté, le dragon observait cette jeune elfe sensuelle, attirante, il la dévorait du regard et au fond il se demandait si elle éprouvait la même chose, ignorant le sort qui l'avait envouté.


Un soir, prétendant qu'elle avait besoin de se dégourdir les jambes et de réfléchir à son futur mariage, elle s'éloigna du camp, espérant secrètement que Tristeul viendrait.
Les deux amants étaient reliés par le filtre et leur amour sans fin pour l'autre. Le dragon la rejoignit alors discrètement et l'elfe lui raconta tout.

Ni leur races ni leur statue n'avaient plus d'importance. Ils passèrent toute la nuit ensemble, Istante blottit contre les chaudes écailles de son dragon, se sentant en sécurité, loin de ses devoirs et des complots.

Le reste des jours, ils les passèrent loin l'un de l'autre ne se retrouvant qu'à la nuit tombée pour des promenades aériennes.
Tout deux savaient que s'ils s'approchaient ils ne résisteraient pas à l'envie de s'enlacer malgré la difficulté de la tâche et les yeux rivés sur eux.
La princesse admirait Tristeul, prince des cieux, lui qui était capable de voler des jours durant sans se poser, alors qu'elle, elle devait se consentrer pour s'élever dans les airs.
C'est pourquoi fendre ainsi le ciel, en admirant le paysage et en chuchotant des mots doux au dragon était un pur bonheur.

Chaque jour elle se rapprochait un peu plus de la citadelle où régnait son fiancé, et, une boule dans la gorge et les larmes aux yeux elle murmurait à Tristeul: « Mais c'est toi que je veux épouser, c'est toi que j'aime! » Et il lui répondait tendrement: « Si c'était aussi simple tu serais déjà ma femme »

Istante arriva à destination une semaine après que son coeur ait commencer à battre secrètement. Elle fut très bien accueillie, des fleurs couvraient son chemin et les villageois l'acclamaient.
Elle se força à sourire, à faire des signes de la main, à paraître heureuse et détendue. Mais au fond, elle mourait de peur et de chagrin.

Le soir un immense banquet était organisé en son honneur. Cependant elle ne prit plasir ni au délicieux mets qu'on lui servis, ni aux merveilleuses robes qu'elle reçut et encore moins au bal qu'elle passa au bras du fils d'Arthorde.
Lentement des chaînes l'entouraient, la piégeaient. Bientôt des barreaux se dresseraient entre elle et son amour, la muraille de son devoir et de ses obligations.

Le lendemain midi elle se maria. Un nouveau festin, une magnifique robe de mariée violette à dentelle rouge, des rubis couvraient ses doigts et son son cou, et une couronne de lilas splendide avait été déposée sur sa longue chevelure noire...cela aurait du être le plus beau jour de sa vie mais à ses yeux il marqua juste la soumission aveugle qu'elle devrait désormais témoigner à son mari et l'interdiction d'aimer librement.

Elle reçut de nouveau une multitude de présents sous forme de bijoux et de robes. Une queue était apparue devant elle et son époux, et tous les convives, chacun à leur tour, venaient les féliciter et leur remettre en main propre leurs cadeaux.
Soudain, un noble repartant en sens inverse de la file dévoila Tristeul.
Alors qu'il lui donnait son offrande, sans montrer le moindre sentiment, impassible, Istante ne supportant plus versa une larme. Inquiet, son conjoint lui demanda si elle allait bien et elle répondit que c'était juste l'émotion, ce qui n'était pas un mensonge en soit...
Les heures défilèrent et la soirée puis la matinée passèrent sans que les convives ne s'en rendent compte.
Vers 5 heures du matin, exténuée, Istante se retira et son mari l'accompagna.
La semaine s'écoula dans la même ambiance festive et banquets et présents se succédèrent puis les invités retournèrent peu à peu dans leurs domaines.
Quand vint le tour de Tristeul de partir, Istante lui dit: « Nous nous reverrons bientôt mon ami »
Et il lui sourit sanchant pertinemment ce que disimulait cet aurevoir courtoit et poli.


Doucement Istante s'habitua à sa nouvelle vie, ses nouvelles fonctions, le stress et les regards permanents, et même à dormir avec son mari.
Elle était toujours demandée et n'avait pas une minute de tranquilité.
Et alors que les jours, les semaines puis les mois s'écoulaient elle désespérait de revoir son amour.
Pour une reine, disparaître pendant plusieurs jours n'était pas une simple tâche.
Alors, malgré les soupçons qu'elle allait peut être éveiller, elle se résigna à demander une faveur au prince.
Un soir, tandis qu'ils étaient seuls dans leurs appartements, elle lui parla d'un ami, très cher, qu'elle n'avait point vu depuis l'obtention de son nouveau titre.
Il lui demanda des renseignements et fut attendri par son regard suppliant et ses grands yeux humides prêts à pleurer si sa requête était refusée. Pourtant ce n'était pas de la comédie.
Il accpeta alors et, pour ne pas être accompagnée, elle dit vouloir revenir au château le plus vite pour ne point manquer à ces devoirs et qu'il serait donc préférable qu'elle voyage seule en volant.

De nouveau il y consentit et le lendemain, alors que le prince inventait une excuse à l'absence de sa femme, pour ne pas salir son image, elle partit dans la nuit, suivant son coeur.

Tristeul batifolait avec les étoiles quand il vit apparaître Itsante. Alors il se jeta dans une danse des plus gracieuse avec sa bien aimée.
Ce genre de petites escapades, l'elfe en prit l'habitude, inventant prétexte sur prétexte, et plus elle voyait le beau dragon, moins elle supportait leur séparation.
Dès qu'elle voyageait pour des affaires politiques elle s'arrangeait pour passer à proximité de son amant et Tristeul multipliait les visites au château dans l'espoir de passer quelques instants avec celle qui avait ensorcellé son coeur.
C'est ainsi que s'écoulèrent les années que l'on nomme désormais « calmes »; dans un mélange tumulteux d'attente, d'espoir et de bonheur.


Et alors que les hivers défilaient, les changements commencèrent.
D'abord imperceptiblement puis prenant de l'ampleur au fil des mois que tricotent les saisons, l'orgeuil des hommes grandit.

Au début, Istante ne s'en rendait pas compte que les nobles du chateau, exempt de pouvoirs magique, méprissaient intérieurement elfes, dragons et sorciers, les regardant d'un air hautain.
Ils étaient peut être jaloux, se sentaient exclus; quoi qu'il en soit, les détenteurs de la magie se firent de plus en plus rare dans la contrée huamine.

L'arrogance des hommes ne fit que croître et ils commencèrent même à haïr leur frères, les sorciers.
Très vite Istante devint la seule elfe au château, ne pouvant être rejetée. Cependant on l'ignorait et peu d'humain lui montraient désormais un tant soit peu de respect.
Néanmoins, elle était conviée à tous les banquets, bals et fêtes; mais à table on lui parlait peu et sa présence n'était plus autant demandée qu'avant, alors on la mettait à l'écart des jeux et discussions.
Ses anciens amis la fuyaient et elle se retrouvait souvent à pleurer seule dans les jardins.
Des rumeurs circulaient sur elle, qui la dévalorisaient, on conspirait dans son dos, alors elle baissa les bras et se renferma sur elle même.

Mais le pire pour elle, c'était l'interdiction formelle d'aller voir son ami, Tristeul. Ce dernier se doutant bien de ce qui pouvait la retenir, tenta de passer au château mais on lui barra le passage aussi fermement qu'aux autres.
Alors, la seule chose qui les rendait heureux, c'était les souvenirs qu'ils avaient l'un de l'autre et l'espoir que tout finirait bientôt.


Mais cet espoir ne se concrétisa jamais: la guerre fut déclarée.
Elfes, dragons et sorciers formèrent une coalition contre les humains exempt de pouvoirs magiques. Tous les hommes de quelque race que ce soit, furent réquisitionnés et lancés sur les champs de batailles.
Le sol se couvrit de cadavres, la famine se répandit, les femmes ne voyaient pas revenir leurs époux et tous avaient peur.

Tristeul aussi était allé combattre pour son peuple. Dans ses coups de griffes et de queue, le dragon y mettait toute sa fureur et sa rage pour les humains qui tuaient les siens et qui l'empéchaient de voir son amour.
Istante, elle, se sentait inutile dans cette guerre, coincée en territoire ennemi.
Cela faisait si lontemps qu'elle n'avait pas vu un seul elfe...
Au fil des mois Tristeul vit les humains prendre le dessus et ses amis tomber sous leur poids. Ce n'était plus une guerre mais un génocide.

Malheureusement un jour ce fut son tour. Sans crier garde une flèche empoisonée vint se ficher dans son aile droite.
De surprise et de douleur il lacha un hurlement qui se répercuta dans tout le camp. En même temps il envoya un message avec les forces qui lui restaient car le poison s'en emparait peu à peu.

Il plana un moment dans les airs avant de se laisser choir au sol, son sang se mêlant aux autres.

Et alors qu'il allait fermer ses yeux à jamais il vit apparaître au loin la forme indistincte d'Istante.
Ce fut un jet de lumière dans l'obscurité qui l'entourait et il puisa dans son amour la force de rester éveillé jusqu'à son arrivée.
L'elfe s'agenouilla à ses côtés, ne retenant plus ses larmes et se moquant qu'on la reconnaisse.
L'appel du dragon avait été comme un déclic en elle et oubliant son rang, leur différence et les chaînes qui la reliaient à son mari, elle sétait empréssée de le rejoindre.
Autour d'eux les hostilités continuaient mais aux yeux des amoureux tout avait ralenti, le temps, les combats, les larmes et la douleur.

Istante voulait qu'il vive, qu'ils s'aiment librement quand ils auraient gagné. Mais rien n'y fit, la respiration de Tristeul diminua avant de s'éteindre.
« -NON!!!!!!! »

L'elfe enlaça le dragon et ses pleurs redoublèrent. Soudain elle perçut derrière elle le son vif de l'air qui se fend.
Elle se retouna à temps pour expluser au loin l'immonde homme qui prenait par surprise une femme.
Ses yeux brillaient de rage.

Alors elle se releva, tituba un instant avant de se stabiliser sur ses peids. Plus personne ne leur prétait attention. Perdre quelqu'un qui nous est cher est courant à la guerre...
Autour de l'elfe, le vent se déchainait et le soleil commença à poindre, ses rayons avançant sur un tapis rouge que l'on eût dit déroulé en son honneur.
Istante leva la tête, les larmes qui ruisselaient sur son triste visage brillaient tel des éclats de vie qui s'enfuient qui s'écoulent lentement, qui se brisent sur les armes des ennemis.
Alors, s'agrippant au cou de Tristeul elle s'éleva dans les airs. Elle usait de toute son énergie pour porter le dragon mais ce n'était rien comparé à l'étendue de sa passion pour lui.
Bientôt elle ne devint plus qu'un point dans l'immensité.

Nul ne sait ce qui s'ensuivit. Certains disent qu'elle continue toujours de monter dans les cieux, voulant s'éloigner le plus loin possible de la guerre et de sa barbarie.
D'autre préntendent qu'elle aurait fini par chuter au sol, sans vie, se mêlant aux cadavres.
Quoi qu'il en soit, une chose est sure: le coeur de Tristeul bat encore pour sa bien aimée, au-delà de la mort.

Tout ceci nous l'avons retrouvé dans les mémoires d'Istante qu'elle gardait cachées. Le titre de sa biographie était: « J'espère qu'un jour on pourra se marier par amour. »


mercredi 10 octobre 2007

Mes proverbes

Salut!
Voilà, n'ayant pas écrit de poème cette semaine je vous montre les "proverbes" que j'ai écrit un peu partout et qui s'étallent sur plusieurs mois, le dernier ayant été écrit mardi en cours de SVT.
Dites moi ce que vous en pensez, bye
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"Nous pauvres humains, nous sommes obligés de croire au futur pour donner au présent un sens."
"On écrit jamais pour ne rien dire."
"La pluie c'est les larmes d'un couple de nuage obligés de se séparer."
"Les larmes sont les pires armes: elles peuvent fendre le coeur."
"On a souvent peur de perdre quelque chose que nous n'avons pas encore acquis."
"Les hivers passent au fil des mois que tricotent les saisons."
"L'homme a toujours voulu tout maîtriser et tout prévoir, mais il y a une chose qui lui échappe et le controle, lui, c'est ses sentiments."

jeudi 4 octobre 2007

Souffle les mots!


Salut! Voici mon dernier poème en chanson. Et pour la première fois j'ai fait de la césure!!

Il est basé sur la chanson "les lionnes" de Yannick Noah: http://www.youtube.com/watch?v=WcUcaGVE7n4&mode=related&search=

Je n'ai plus qu'une phrase à dire: Protégez la Terre!!!

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Souffle les mots!

Prend ta plume, perce le nuage,
L'espoir se consume, donc arrose ta page.
Souffle les mots, fais le chaque jour,
C'est tellement beau, d'écrire par amour.

Prend ta plume, crie ta pensée,
Va-y assume, ce que tu transmets.
Souffle les mots, fais le chaque jour,
C'est tellement beau, d'écrire par amour.

Un mot peut tout changer, n'abandonne pas.
Comprends-tu le danger, qui s'approche pas à pas ?
As-tu envisager, son proche trépas ?
Un mot peut tout changer, s'il te plaît n'abandonne pas.

Prend ta plume, c'est important,
Il faut que t'allume, les remords chez les gens.
Souffle les mots, fais le chaque jour,
C'est tellement beau, d'écrire par amour.

Notre Terre se meurt, entends tu ses pleurs ?
Notre Terre a peur, entends-tu son coeur ?
Mais tout peut s'arranger, écris pour son bonheur.
Un mot peut tout changer, s'il te plaît n'abandonne pas.
Un mot peut tout changer, s'il te plaît n'abandonne pas.
Un mot peut tout changer, s'il te plaît n'abandonne pas.
Un mot peut tout changer, s'il te plaît n'abandonne pas.